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Publié le 04 Juin 2025

23ème colloque national pour un sport sans dopage

Paris – 03 Juin 2025

La FSPN était présente au colloque annuel organisé par l’Agence Française Antidopage (AFLD) à la Maison du Sport français (CNOSF) où plus de 200 acteurs du mouvement sportif se sont réunis avec la thématique cette année du lien entre le dopage et la santé mentale, celle-ci, ayant été choisie comme Grande Cause nationale 2025.

La journée a débuté avec les discours institutionnels des personnalités :

David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français
Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français
Béatrice Bourgeois, présidente de l’Agence française de lutte contre le dopage
Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative

 

Les travaux se sont poursuivis avec quatre ateliers et deux tables rondes.

La première sur les facteurs de fragilité psychologique liés aux exigences de la performance , et les accompagnements pour les sportifs avec pour invités :

Alex Portal, paralympien, quadruple médaillé en para natation aux Jeux de Paris 2024
Thomas Lanteri, doctorant STAPS à la Fédération française de cyclisme
Hervé Martini, addictologue médecin du sport
Marie-Pierre Amadio, psychologue au CREPS de Toulouse

 

La seconde s’interrogeait sur la réduction de la charge mentale des sportifs, afin de ne pas être un déclencheur de dopage, avec les intervenants :

• Valentin Belaud, Olympien, double champion du monde de pentathlon moderne
Pierrick Giraudeau, référent antidopage fédéral à la Fédération française handisport
Stéphanie Nguyen, responsable médicale des équipes de France olympiques au CNOSF
Martin Vanderkam, kinésithérapeute et ostéopathe en charge du pôle gymnastique rythmique de la Fédération française de gymnastique de 2013 à 2024                                              • Catherine Coley, directrice du département Education et Prévention de l’AFLD

Il est ressorti de ces échanges que le risque de dopage intentionnel ou non intentionnel, ne se limite ainsi pas à des pratiques physiques ou chimiques. Il peut aussi être nourri par une fragilité psychologique, des attentes démesurées ou un déficit d’accompagnement dans la gestion du stress et des contraintes administratives imposées aux sportifs (notamment les Autorisation de médicaments à Usage Thérapeutiques et les obligations liées à la lutte antidopage). Les parasportifs sont tout autant concernés par la lutte antidopage. Ils nécessitent d’ailleurs une approche de prévention encore plus ciblée et adaptée de par la spécificité de traitements médicaux légitimes, la diversité des handicaps et leurs parcours sportifs souvent accélérés. Enfin, le volet de l’accompagnement des sportifs suspendus a été abordé, prenant ainsi toutes les dimensions du parcours de sportif.

Afin de préserver l’intégrité d’un sport propre, juste et respectueux, nous vous rappelons le lien grand public pour prévenir l’AFLD de toute suspicion, renseignement, ou signalement de dopage.