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Publié le 24 Mai 2018

RENCONTRE DE SQUASH VAL DE MARNE / BOURGOGNE FRANCHE COMTE

 

Ce qu’il y a de bien dans les AG fédérales, au-delà du fait d’apprendre plein de choses intéressantes sur les statuts et règlements (!), c’est la rencontre entre les uns et les autres en toute convivialité.

Et c’est lors de notre dernière assemblée à Champs Sur Marne, que j’ai fait la connaissance de David Mordomo qui désirait parler squash.

Il était évidemment tombé sur la bonne personne et notre échange sur le sujet s’est concrétisé par l’organisation au pied levé d’une rencontre amicale (ben voyons) entre une sélection triée sur le volet du Val de Marne et les 4 demi-finalistes de notre régional BFC.

Après cet incipit un peu longuet venons-en aux faits et là, les mots me manquent (et c’est rare chez moi!).

Comment dire…

Il existe trois étapes lors d’une compétition aussi amicale soit-elle.

La première se situe à l’échauffement, courte période où les adversaires se jaugent sans en avoir l’air en masquant leurs meilleurs coups, en faisant croire qu’ils ne savent pas aligner 2 balles, ou alors le contraire pour intimider…

La deuxième c’est le match, la fin des faux-semblants, la dure réalité sans aide extérieure (j’omets volontairement l’arbitrage !), le face à face digne de la Rome Antique, « vae victis » malheur aux vaincus, du sang et des larmes, bref pas de cadeau, seule la victoire est belle…

Et la dernière c’est le verre de l’amitié (une bière de préférence, riche en vitamines et minéraux paraît-il) qui renoue les liens quelque peu distendus lors de la phase précédente, ce moment unique qui différencie l’Homme de l’animal…

Eh bien, cette fois-ci, rien de tout cela hormis la dernière étape.

On aurait dit qu’à la simple vue des 4 athlètes de haut niveau (l’équipe du BFC, pour ceux qui ne suivent pas !) qui martyrisaient la pauvre petite balle noire dans des cours déjà chauffés à blanc par l’énergie dépensée, nos amis franciliens furent victimes du syndrome des bourgeois de Calais (souvenez-vous de vos cours d’histoires de primaire), ces notables qui rendirent les clefs de la ville sans se défendre en ce jour fatidique du 3 août 1347.

Ça ne date pas d’hier mais en France les mauvaises habitudes perdurent !

Le ton est dur et la critique acerbe mais le constat est là : 16 matches disputés 16 défaites.

Petit satisfecit quand même avec cette immense bonne volonté, cette envie de bien faire, trop bien faire.

Pas mal de regrets pour Angelo le roi des volées hautes et des smashes destructeurs ; Déception pour Matthieu l’expert en doubles murs (boast en langage squash) qui a quand même eu la satisfaction de prendre 3 jeux au total ; Amertume pour David qui n’a pas eu l’occasion de mettre en place son jeu qu’il avait savamment préparé avec son coach Sohail KHAN (de la célèbre famille qui monopolisa ce sport au niveau mondial dans les années 80) ; Et désillusion pour Valérie qui, avec sa générosité sur le court et son autorité naturelle, pensait nous croquer un par un.

Comme le disait un philosophe de mes amis : « le pire n’est jamais décevant » et là on en a eu pour notre argent !

Mais une autre vérité pointe son nez : « une fois le fond atteint vous ne pouvez que remonter » et je pense que le scénario sera tout autre au match retour en terre francilienne…

Ma modestie habituelle m’empêche de tisser une couronne de lauriers à chacun de mes équipiers et donc je ne parlerai pas de la rage de vaincre de Fred qui, malgré une contracture au bras et un tatouage tout frais encore sous cellophane, se jeta sur toutes les balles comme un mort de faim, je ne parlerai pas de Steph qui, malgré une mauvaise chute lors de sa patrouille de nuit occasionnant un gros œdème au coude droit (il est… droitier), démontra toute l’étendue de ses talents en ne perdant qu’un seul jeu et je ne parlerai pas de Jean-Luc qui remplaça au pied levé notre ami Figo et qui distribua les balles dans tous les sens au grand dam de ses adversaires. Quant à moi il me suffisait de parachever le tout en me hissant à la hauteur de tels guerriers.

PS : Tout ceci n’est que de l’humour, rien n’est vrai ou presque et la seule chose à retenir c’est que nous avons VRAIMENT passé un bon moment de squash (sport méconnu qui nécessite coup d’œil, réactivité, explosivité, justesse dans le geste, tactique et réflexion ; bref, un condensé du travail de policier).

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